Découvrez notre avis sur le film Trois mille ans à t’attendre réalisé par George Miller avec Idris Elba, Tilda Swinton, Aamito Lagum…
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[AVIS] Attaque à Mumbai (2019) Anthony Maras
Découvrez notre avis sur le film Attaque à Mumbai réalisé par Anthony Maras avec Dev Patel, Armie Hammer, Jason Isaacs, et Nazanin Boniadi.
Lire l'article[AVIS] Upgrade (2018) Leigh Whannell
Synopsis:
Après la mort de son épouse lors d’une violente agression qui l’a laissé paralysé, Grey Trace est approché par un inventeur milliardaire qui propose de lui administrer un remède expérimental qui va « upgrader » son corps et ses facultés. Désormais doté d’un implant fonctionnant à l’intelligence artificielle, Grey voit ses capacités physiques décuplées et se lance dans une mission vengeresse, afin de faire payer ceux qui ont tué sa femme.
On avait fait la connaissance de Logan Marshall-Green en 2012 dans Promotheus, mais il nous avait convaincu dans le pas moins excellent The Invitation lors de l’Etrange Festival en 2015. Cette année, l’acteur revient dans un nouveau film de Leigh Whannell, réalisateur de Insidious : Chapitre 3, film intitulé Upgrage, de retour à l’étrange Festival !
Dans Upgrade, Grey Trace (Logan Marshall-Green) est un homme qui à la suite d’une agression qui lui a coûté sa femme et l’a rendu paraplégique, va se retrouver « upgradé » par une puce qui va décupler ses capacités physiques, devenant une sorte d’expérience technologique. Mais comme les films de science fiction aux avancées technologiques incroyables (I Robot ou encore Strange Days) la technologie est toujours utilisée (et le sera toujours ?) comme une nouvelle ère pour la criminalité. Un scénario à l’apparence classique mais qui sait nous surprendre quand il faut.
Mais Upgrade change un peu des blockbusters habituels, étant un film indépendant des studios Blumhouse Productions (environ et seulement 5millions de budget) il profite d’un style et d’un traitement qui change mettant son côté trash en avant. Blumhouse Productions nous avaient conquis avec Get Out ou encore Split, ils signent ici un revenge movie de science-fiction efficace dans un monde de dystopie parfaitement relaté par les équipes de déco et d’accessoires. En plus d’une très belle photographie signée Stefan Duscio à qui l’on doit Jungle avec Daniel Radcliffe mais aussi quelques clips de Beyoncé !
Aussi scénariste, le réalisateur Leigh Whannell qui est d’ailleurs l’auteur de Saw, Insidious et Dead Silence s’engage dans la science-fiction et ça lui réussit très bien. Le film possède une atmosphère de thriller dans ce bain de science-fiction. Pas vraiment de morale, ni de gentil ou méchant. Upgrade fait office de tremplin pour un univers qu’on pourrait décrire de cyberpunk, même si cela se ressent moins à l’écran. On ne voit la ville dans son ensemble que très rarement, le film se focalisant plus sur des paysages auxquels on puisse s’identifier. Le manque de budget qui se fait un peu sentir mais qui est rapidement oublié avec les scènes d’actions parfaitement réalisées.
Upgrade change un peu de ce qu’on a l’habitude de voir en science fiction et tient tête à des blockbuster aux budgets 100 fois plus important. Le film s’est offert une sortie salle à l’internationale et va permettre à Blumhouse Productions de nous éblouir de nouvelles fois. Trash, violent, bien écrit, intelligemment réalisé, Upgrade est à voir en cette période creuse de science fiction.
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[AVIS] Fantastic Birthday, frais et libre !
Synopsis:
Greta, une jeune fille introvertie, ne veut pas quitter le monde de l’enfance, une bulle dans laquelle elle s’enferme avec son seul ami, Elliott. Quand ses parents lui annoncent une grande fête pour ses 15 ans, elle est prise de panique. Elle bascule alors dans un univers parallèle et étrange, où elle affrontera ses peurs…
Film sur le passage à l’âge adulte, Fantastic Birthday est le premier long-métrage de la cinéaste Rosemary Myers. Fantastic Birthday est un film de genre étrange et sexy, composé d’un superbe duo en la présence de son actrice principale Bethany Whitmore (Mary et Max) et de Harrison Feldman (Upper Middle Bogan). Venue du théâtre, la réalisatrice adapte elle-même une pièce de son répertoire dans un film teen et débordant d’énergie.
Après un déménagement, Greta n’a toujours pas trouvé sa place dans sa nouvelle école. Allant sur ses 15 ans, Greta est une enfant réservée qui vit encore dans sa bulle. Filmé en 4:3, et alliant conte et fantaisie à la Wes Anderson, Fantastic Birthday conquit par son mélange virtuose du théâtre et du cinéma. La réalisatrice nous plonge dans un sommeil profond enivré d’un peuple de créatures fantasmagoriques qui peuplent la forêt. La balade scénaristique qu’elle nous propose se divise en deux actes. Le premier est le celui du refus. Le refus de la part de Greta d’évoluer, de grandir et de s’épanouir. Peut-être a-t-elle peur de devenir comme ses parents, ou peut-être bien comme sa grande sœur. Le deuxième acte est celui du rêve, de la prise de conscience et de son parcours évolutif pour devenir une femme et pouvoir faire ses propres choix.
Greta est entourée de plusieurs personnages plus divers les uns que les autres et dont pour certains l’absurdité est dérisoire et pour d’autres le « hors du commun » banal. Avec elle, on retrouve Elliott, un camarade à la recherche d’amis et qui va se lier d’amitié avec elle. Également en recherche de soi-même, Elliott évoque ses sentiments par des idées (il convainc les parents de Greta de lui organiser une fête d’anniversaire). D’autres personnages se démarquent par leurs allures, comme ce trio de filles composé de deux jumelles « géantes », ce danseur « fou », cette fol-dingue amoureuse d’Elliott et qui n’a pas de limites, et bien d’autres.
Avec des couleurs primaires, des plans fixes très travaillés et lumineux ou encore des décors de théâtre adaptés, Rosemary Myers s’inspire vraiment du travail de Wes Anderson pour créer son monde. La partie fantastique et les personnages qui vont l’emmener à prendre conscience qu’elle grandit est travaillée tel un conte à la Burton, dans l’univers sombre et terrifiant de la forêt.
Excellent film sur le passage à l’âge adulte auquel s’ajoute une touche de conte et de théâtre, Fantastic Birthday éblouit par sa fraîcheur et sa liberté.
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[AVIS] Tu ne Tueras Point (2016) Mel Gibson
Synopsis:
Quand la Seconde Guerre mondiale a éclaté, Desmond, un jeune américain, s’est retrouvé confronté à un dilemme : comme n’importe lequel de ses compatriotes, il voulait servir son pays, mais la violence était incompatible avec ses croyances et ses principes moraux. Il s’opposait ne serait-ce qu’à tenir une arme et refusait d’autant plus de tuer.
10 ans après la sortie discrète de Apocalypto, l’acteur-réalisateur Mel Gibson nous revient derrière la caméra avec Tu ne tueras point. Derrière ce film au titre un tant soit peu christique se cache un véritable chemin de croix effectué par le cinéaste oscarisé de Braveheart. Lorsque le grand Mel lançait des propos jugés antisémites en 2006, il se retrouvait instantanément blacklisté et on n’entendait plus parler de lui… Victime collatérale de l’immense succès de Mad Max : Fury Road (saga dont il fut le héros durant les 3 premiers opus), le revoici dans la course – et pas n’importe laquelle : celle aux Oscars. Dans une lutte incessante pour la statuette dorée, Mel Gibson ne pourra compter que sur la qualité de son film – et non sur la présence de George Miller à la présidence du jury au Festival de Cannes, permettant (coïncidence!) la sélection Hors Compétition de Blood Father. Alors donc, Mel Gibson est-il bien de retour ?
Ni une, ni deux, soyons franc : Gibson a pris en âge et en maturité, et cela se ressent sur sa manière d’aborder le cinéma. Techniquement, Tu ne tueras point est une œuvre virtuose où l’esthétique de chaque scène époustoufle autant qu’elle sidère. Scénaristiquement, l’académisme prône et la prise de risque courbe l’échine. On se surprendra, ainsi, à deviner bien en avance les tenants et aboutissants des scènes à venir. Une paresse qui, tout autant qu’elle exprime quelque chose sur l’état actuel du cinéma américain « à statuette », nous fatigue et nous irrite.
Mais, au fond, le sujet du film n’est pas tant dans son fond que dans sa forme. Et en ça, Tu ne tueras pointest l’une des plus belles œuvres que l’on ait vues cette année. Quand Mel Gibson (re)déclarait son aversion pour le cinéma-écran-vert (en pointant du doigt Batman v Superman) et tandis qu’il insistait sur, selon lui, l’absence d’art dans les blockbusters hollywoodiens, on ne peut que remarquer qu’il fait office d’alternative. Avec un minimum de numérique, son film est une orgie visuelle : ses scènes de guerre rivalisent avec celles d’Il faut sauver le soldat Ryan – pourtant référence dans le genre. Ça explose de partout, ça saigne pour de vrai, ça pleure pour de vrai. Il se dégage de Tu ne tueras point l’impression d’avoir assisté à une expérience. Un véritable spectacle auquel nos émotions sont usées jusqu’à la moelle. On ressort épuisé du film, nos sens explosés. Mel Gibson réussit donc à capter ce qui fait le cœur du cinéma : non seulement divertir mais aussi nous faire ressentir l’émotion.
Des émotions qui passent aussi par les performances magistrales de son casting. En tête de liste, on retrouve un Andrew Garfield émouvant et ému. Dans la peau de ce personnage christique, il présente une palette de jeu très étendue, capable de nous faire pleurer dans un plan et rire dans celui d’après. Globalement, le reste du casting vient magnifier cette belle (mais naïve) histoire : d’une Teresa Palmerrenversante à un Sam Worthwington transformé jusqu’à un Vince Vaughn différent de ce qu’on connait de lui.
Ainsi, avec Tu ne tueras point, Mel Gibson signe un retour fracassant. Pas aussi risqué qu’on l’espérait, pas aussi différent des productions l’entourant, mais tout de même supérieur à une bonne partie des films de guerre récents grâce à une esthétique unique. Une intrigue académique mais une mise en scène électrique : un film parfait sur la forme, décevant sur le fond.
En privilégiant la forme sur le fond, Gibson signe un retour fracassant. Sublime mais académique.
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[AVIS] Truth : Le Prix de la vérité (2016) James Vanderbilt
Basé sur une histoire vraie, le film retrace l’enquête journalistique qui a mis en cause le passé militaire de George W. Bush. Face aux pressions et aux controverses, une productrice et son équipe luttent pour défendre leur reportage. 📰⚖️
Lire l'article[AVIS] Road of the dead (2015) Kiah Roache-Turner
Après une apocalypse zombie, un mécanicien transforme son véhicule en arme de survie pour traverser l’Australie infestée de morts-vivants et sauver sa sœur, retenue par une organisation aux sombres desseins. 🚗🧟♂️
Lire l'article[AVIS] Mad Max: Fury Road (2015) George Miller
Dans un monde post-apocalyptique en plein chaos, Max rejoint Furiosa dans une course-poursuite explosive contre un tyran impitoyable. Entre combats spectaculaires et machines de guerre démentes, la survie passe par la route. 🚗🔥
Lire l'article[AVIS] The Rover (2014) David Michôd
Dans un Australie post-apocalyptique, un homme solitaire part à la recherche de ceux qui ont volé son bien le plus précieux. Un voyage brutal et intense où la survie devient une question de vie ou de mort. 🏜️🔫
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