Transformers : L'Âge de l'extinction (Age of Extinction) Réalisation : Michael Bay Scénario : Ehren Kruger Avec : Mark Wahlberg, Stanley Tucci, Nicola Peltz, Stanley Tucci, Jack Reynor, Bingbing Li... Photographie : Amir Mokri Musique : Steve Jablonsky Distribution : Paramount Pictures Durée : 2h545 min Genre : Science-fiction, Action Date de sortie : 16 Juillet 2014
![Affiche du film Transformers: L'âge de l'extinction](https://pulp-movies.com/wp-content/uploads/2020/08/Transformers-4-aff-768x1024.jpg)
Quatre ans après les événements mouvementés de « Transformers : La Face cachée de la Lune », un groupe de puissants scientifiques cherche à repousser, via des Transformers, les limites de la technologie.
Au même moment, un père de famille texan, Cade Yeager, découvre un vieux camion qui n’est autre qu’Optimus Prime. Cette découverte va lui attirer les foudres d’un certain Savoy, dont le but est d’éliminer les Transformers. Pendant ce temps, le combat entre les Autobots et les Décepticons refait surface…
Succès phénoménal au Box Office avant même sa sortie en France, le quatrième opus des aventures d’Optimus Prime semblait être à la hauteur de ces prédécesseurs, malheureusement ce n’est pas le cas.
A l’annonce de cette suite on ne pouvait être que très mitigé. Une suite qui n’est là que pour remporter plus d’argent, sans le casting initial, bref on ne sait à quoi m’attendre surtout avec l’annonce de Mark Walhberg au casting. A part le changement de casting et le départ de Shia LaBoeuf, Josh Duhamel, John Turturro et Tyrese Gibson, l’équipe technique elle est restée la même. On retrouve ainsi Michael Bay alias « Mister Explosions » à la réalisation, Ehren Kruger au scénario, Steve Jablonsky à la musique, Amir Mokri à la photo et Steven Spielberg à la production, entre autre. Imagine Dragon se joint également au spectacle mettant la barre assez haute avec le titre « Battle Cry ». Une équipe similaire qui laisserait à penser une certaine continuité dans le style des films.
Mais la recette du succès ne marche pas à tous les coups et même si la première heure est une bonne surprise tant au niveau du casting qu’au niveau de l’histoire, la suite n’est que longueur et répliques à peine travaillées. Entre les « Daaaaaaad » (en Vo), les placements de produits et une attente des Dinobots qui se fait longue le film traîne en longueur devenant totalement ennuyeux. Même le titre d’Imagine Dragon ne nous fait plus grand chose… Heureusement que Michael Bay est là pour remonter le niveau, lui et sa dose d’explosions. Rien à dire Bay maîtrise la réalisation de projets phénoménaux, mêlant acteurs réels et personnages de synthèse, une interaction qui passe plutôt bien à l’écran. Bay sait s’y prendre pour le divertissement et vous en mettra évidemment plein la vue, l’un des seuls points positifs du film !
![](https://pulp-movies.com/wp-content/uploads/2020/08/Transformers-4-1024x683.jpg)
Si l’essence même du film nous semble inutile, ce Transformers n’en reste pas moins un divertissement, sans intellectuel juste: des explosions, des belles voitures, des explosions, des explosions, des belles meufs, des explosions et des effets spéciaux. Un Transformers sans Shia LaBoeuf ? On en attendait pas beaucoup plus en même temps. Le film se repose beaucoup sur sa licence mais n’en reprend pas vraiment les codes si ce n’est les gros robots et les explosions. Tout semble différent, loin de la première trilogie plutôt grandiose et on a du mal à être convaincu.
Cependant le film rempli le cahier des charges: divertir ! Décevant par rapport au potentiel qu’il avait et par rapport à ses prédécesseurs, ce nouveau Transformers sent beaucoup l’argent et l’envie de relancer la franchise qui avait rapporté quelques beaux chiffres. Peut être le pire Transformers de la saga, néanmoins le film ouvre à une nouvelle trilogie qui s’annonce assez épique et prometteuse auprès des amateurs de grand spectacle et de la saga avec deux intrigues principales -en espérant que les scénaristes savent ce qu’ils font-.
Conclusion ? Un divertissement explosif, pourtant bien inférieur à la première trilogie, mais Michael Bay sait s’y prendre et la suite peut sembler déjà plus intéressante. Affaire à suivre !