La recette Bradley Cooper


Bradley Cooper est un acteur, réalisateur et producteur américain né le 5 janvier 1975 à Philadelphie, Pennsylvanie. Il est devenu l’un des acteurs les plus reconnus et polyvalents de sa génération grâce à son travail dans une variété de genres cinématographiques.

Bradley Cooper a débuté sa carrière avec des apparitions à la télévision, notamment dans des séries telles que Sex and the City et Alias. Cependant, c’est son rôle dans la comédie Very Bad Trip (2009) qui l’a propulsé sur le devant de la scène internationale. Le film a été un succès commercial massif et a engendré plusieurs suites.

Depuis lors, Bradley Cooper a joué dans un large éventail de films acclamés par la critique. Parmi eux, Happiness Therapy (2012), pour lequel il a reçu une nomination aux Oscars pour le meilleur acteur. Il a également été nommé pour ses rôles dans American Bluff (2013), American Sniper (2014), où il a incarné le tireur d’élite de la Navy SEAL Chris Kyle, et A Star is Born (2018). Pour A Star is Born, Cooper a non seulement joué mais aussi réalisé le film, ce qui lui a valu des éloges pour sa direction et des nominations supplémentaires pour la meilleure adaptation et le meilleur acteur.

En plus de son travail au cinéma, Bradley Cooper a prêté sa voix au personnage de Rocket Raccoon dans l’univers cinématographique Marvel, apparaissant dans plusieurs films de la franchise Les Gardiens de la Galaxie et Avengers.

Bradley Cooper est également actif dans diverses causes philanthropiques et continue de jouer, de réaliser et de produire des projets qui captivent à la fois la critique et le public.


[AVIS] Avengers: Infinity War (2018) Anthony & Joe Russo

Synopsis:
Les Avengers et leurs alliés devront être prêts à tout sacrifier pour neutraliser le redoutable Thanos avant que son attaque éclair ne conduise à la destruction complète de l’univers.

5

Notre avis est garanti sans Spoilers

Marvel joue gros sur ce nouvel Avengers qui n’est d’autre que le film le plus cher de l’histoire et le plus attendu des fans. Conclusion de 10ans d’un Univers réparti en 18 films sur 9 Super-héros différents, Avengers: Infinity War s’impose comme un divertissement dantesque !

Critiqué parfois pour ses films simplistes d’un divertissement facile Marvel a toujours eu une autre idée derrière la tête depuis le tout premier film Iron man 1. A l’époque Kevin Feige (directeur de Marvel Studio) et son équipe ne pensaient sûrement pas avoir un tel succès mais le chemin était tout tracé pour réunir les Avengers sur grand écran et créer l’univers étendu Marvel, autrement appelé le MCU (Marvel Cinematic Universe). L’univers étendu s’est façonné au fur et à mesure des films, des nouveaux réalisateurs et des nouveaux personnages, tout ça pour en arriver là, à la conclusion d’un premier acte, la finalité d’une histoire qui s’est mise en place sur 18 films… Thanos ! Ce super-vilain très connu des amateurs de comics est l’un des plus puissants méchants de l’écurie Marvel et fait son apparition pour la première fois brièvement dans Avengers en 2012. On le retrouve ensuite un peu dans Les Gardiens de la Galaxie en 2014 et dans Avengers: L’ère d’Ultron dans une scène post-générique en 2015. Le redoutable méchant va donc devoir faire face aux Avengers et aux Gardiens de la Galaxie dans ce nouvel Avengers, appelé Infinity War !

Pour affronter un tel méchant Marvel nous sort la totale, 27 héros déjà introduits dans les précédents films, du jamais vu ! Ainsi le casting est incroyable, on retrouve bien évidemment Chris Hemsworth (Thor), Chris Evans (Captain America), Scarlett Johansson (Black Widow), Robert Downey Jr. (Iron man) les principaux Avengers  mais aussi Chris Pratt (Star Lord), Benedict Cumberbatch (Dr Strange), Chadwick Boseman (Black Panther) et bien d’autres ! Tous se croisent en continuant leurs intrigues respectives et en gardant leur intégrité. James Gunn (réalisateur des Gardiens de la Galaxie) a d’ailleurs beaucoup été sollicité pour les séquences de ses héros de l’espace.  

Chaque personnage à sa place dans le film et le temps à l’écran est plutôt bien partagé ce qui n’était pas évident pour tant de héros. Mais Infinity War se concentre avant tout sur Thanos, ce premier méchant charismatique du MCU. Attendu depuis le début il ne déçoit aucunement si ce n’est les puristes du comic qui peuvent ne pas être sensible à cette adaptation. De vrais motivations, un côté humain qui donne de la profondeur au personnage et un côté impitoyable qui le hisse en haut du classement des plus grands méchants, Thanos est sans aucun doute l’une des grandes réussites du film accompagné de son Ordre noir, sa bande de sbires redoutables composée de Corvus Glaive, Proxima Midnight, Black Dwarf et Ebony Maw. Il met la barre très haute écrasant les Hela (Thor 3), Ultron (Avengers 2), Aldrich Killian (Iron man 3) ou encore Yellowjacket (Ant-man). Certains le comparent déjà à Dark Vador, Voldemort et au Joker. Il est vrai qu’on ressent la menace de Thanos à chaque seconde de présence à l’écran, interprété magnifiquement par Josh Brolin

En plus d’un vrai méchant et d’une bonne gestion des personnages, Infinity War est un pur divertissement aux scènes d’action toujours plus spectaculaires qui ne vous laissera aucun repos. A l’effigie d’un comics book les séquences s’enchainent dans de nombreux lieux sur plusieurs histoires parallèles, on ne voit pas passer les 2h30 et les multiples rebondissements inattendus. Bien évidemment comme pour Captain America 2 les Russo nous emmènent là où on ne s’y attend pas pour notre plus grand plaisir. Avengers: Infinity War nous réserve bien des surprises pour remplir notre soif d’aventure Marvel ainsi que la plus grande bataille du MCU. Les frères Russo s’améliorent de films en films proposant des scènes d’action fluides et compréhensibles même avec un nombre élevé de personnages. Infinity War c’est aussi la première fois que les personnages courent un réel danger. Contrairement à chaque film du MCU où on savait que les héros allaient s’en tirer, ici tous risquent leur vie et peuvent y passer. Il y a d’ailleurs de nombreuses pertes ce qui renforce le côté impitoyable de Thanos.

Le film est donc un excellent Marvel, un des meilleurs depuis bien longtemps mais comme tout Marvel Infinity War en souffre sur certains passages. On peut regretter parfois un côté trop simpliste de l’intrigue bien que tout est bien ficelé on a droit à quelques facilités scénaristiques ce qui est pardonnable en vue du nombre de personnages à lier. L’humour est aussi de la partie bien que le film soit plus sombre que d’habitude ce qui peut déplaire à certains spectateur, un humour qui est néanmoins placé avec plus de parcimonie que sur d’autres titres du MCU.

Un énorme plaisir de voir tous ces super-héros réunis. Il était difficile de nous surprendre mais Marvel l’a fait et la douce composition d’Alain Silvestri résonne une fois encore, nous rappelant le premier Avengers mais accompagnant aussi l’épique combat qu’est ce nouvel opus. Infinity War est la conclusion attendue d’un premier acte Marvel, il chamboule tout le MCU tel qu’on le connait et prépare une suite et une transition aux nouveaux Avengers des plus prometteuses. Un divertissement à la fois grandiose et émouvant. Marvel nous avait déjà époustouflé avec le premier Avengers, ils ont su faire mieux pour ce nouvel opus titanesque.

PS: Il y a une scène à la toute fin du générique donc restez jusqu’au bout sinon vous pouvez lire notre article qui résume et explique la scène en question (en cliquant juste ici). 

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[AVIS] War Dogs (2016) Todd Phillips

Synopsis:
« Deux copains vivant à Miami Beach à l’époque de la guerre en Irak profitent d’un dispositif méconnu du gouvernement fédéral, permettant à de petites entreprises de répondre à des appels d’offres de l’armée américaine. Ils ne tardent pas à empocher de grosses sommes d’argent. Mais les deux amis sont totalement dépassés par les événements lorsqu’ils décrochent un contrat de 300 millions de dollars. Pour honorer leurs obligations, ils doivent entrer en contact avec des individus très peu recommandables… dont certains font partie du gouvernement américain. »

3.5

Todd Phillips, le réalisateur de la saga Very Bad Trip, revient dans les salles obscures pour, à son habitude, en mettre plein la vue grâce à un nouveau film on ne peut plus hollywoodien. Dans War Dogs, deux anciens amis se retrouvent et veulent faire fortune avec la vente d’armes. Ces deux potes sont délurés (un plus que l’autre), et leur appétence pour les équipements de guerre va, évidemment, les mener dans des aventures auxquelles ils ne s’attendaient pas. Rien que par le scénario du film, le spectateur reconnait tout de suite la patte de Todd Phillips. Il serait assez mal venu de comparer War Dogs et Very Bad Trip sur tous les points, mais il faut avouer que l’ambiance est la même dans les deux réalisations.

Dans l’un comme dans l’autre, les moyens de faire rire sont similaires. Le comique de situation est presque constant puisque nos deux hurluberlus sont placés dans un cadre très réaliste. L’environnement et les personnes qui les entourent paraissent « normaux » tandis que le comportement des deux personnages centraux est sans arrêt outrancier, notamment celui interprété par Jonah Hill. Miles Teller, lui, interprète quelqu’un de plus raisonnable. Cette différence entre les deux donne une piste encore plus grande pour laisser place aux vannes. Un régal offert par Todd Phillips à son public. Au fur et à mesure du film, comme dans Very Bad Trip, les ennuis rencontrés par les protagonistes sont de plus en plus fâcheux. Les rires se font de moins en moins réguliers, mais lorsqu’une blague est lancée, elle en est d’autant plus drôle puisqu’elle se place dans un contexte dramatique. L’intrigue du film ne met pas l’humour de côté. Le mélange est très réussi, le spectateur ne peut que rire.

En plus d’être maintenu en haleine grâce à débit de railleries très bien placées, le public peut se satisfaire d’avoir un film excellemment bien rythmé. En effet, War Dogs utilise le procédé des chapitres pour introduire chaque nouvelle bribe d’histoire. Fondu au noir, carton avec citation, et le film redémarre. Il s’agit là de donner une idée de ce qu’il va se passer ensuite, sans trop en dire. Les citations choisies pour ces transitions sont très évocatrices des situations saugrenues dans lesquelles vont se trouver les deux amis et même sans deviner ce qu’il va arriver, le spectateur sait que ça s’annonce grandiose. En plus de cela, la voix de Miles Teller narre son histoire et son ressenti tout au long de War Dogs. Cela ajoute un nouveau point de vue. Le procédé est intéressant dans la mesure où il permet de donner plusieurs détails et anecdotes souvent très drôles, sur ce que vivent les deux meilleurs amis, devenus collègues.

Malheureusement, le nouveau film de Todd Phillips tombe parfois dans des facilités scénaristiques, déjà vues et revues dans ce genre de film. Un exemple simple et qui ne vous en dira pas trop, lorsque le personnage joué par Miles Teller décide de s’engager dans la vente d’armes avec son meilleur ami, il apprend que sa femme est enceinte. Le danger de ce nouveau métier est incompatible avec cette nouvelle vie de famille. Ce genre d’annonces sont devenues trop habituelles et ça en devient très lassant. Et War Dogs en regorge.

War Dogs est une très bonne comédie, avec un duo d’acteurs remarquables et un sens du rythme remarquable.

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