La recette Nicholas Hoult


Nicholas Hoult est un acteur britannique né le 7 décembre 1989 à Wokingham, Berkshire, Angleterre. Il a commencé sa carrière d’acteur très jeune et s’est fait connaître du grand public en jouant le rôle de Marcus Brewer dans le film About a Boy (2002) aux côtés de Hugh Grant, alors qu’il n’avait que 12 ans.

Sa carrière a pris un tournant majeur lorsqu’il a interprété Tony Stonem dans la série télévisée britannique très populaire Skins pendant les deux premières saisons (2007-2008). Ce rôle lui a valu une reconnaissance critique et lui a ouvert la voie vers d’autres opportunités significatives dans le cinéma.

Nicholas Hoult est également bien connu pour ses rôles dans des films de grande envergure, notamment celui de Hank McCoy, également connu sous le nom de Beast, dans la série de films X-Me ». Il a joué dans X-Men: Le Commencement (2011), X-Men: Days of Future Past (2014), X-Men: Apocalypse (2016) et X-Men: Dark Phoenix (2019).

Parmi ses autres rôles notables au cinéma, citons celui dans Mad Max: Fury Road (2015), où il interprète Nux, un War Boy fanatique. Il a également joué dans Warm Bodies (2013), une comédie romantique zombie, et dans Tolkien (2019), où il incarne l’écrivain J.R.R. Tolkien.

Nicholas Hoult continue d’être actif dans l’industrie du cinéma, choisissant des rôles variés qui mettent en lumière sa polyvalence en tant qu’acteur.


[AVIS] Deadpool 2 (2018) David Leitch

Synopsis:
L’insolent mercenaire de Marvel remet le masque !
Plus grand, plus-mieux, et occasionnellement les fesses à l’air, il devra affronter un Super-Soldat dressé pour tuer, repenser l’amitié, la famille, et ce que signifie l’héroïsme – tout en bottant cinquante nuances de culs, car comme chacun sait, pour faire le Bien, il faut parfois se salir les doigts.

2.5

Deadpool et le cinéma c’est une longue histoire. Entre la première fois que Ryan Renolds est pressenti pour incarner le personnage et sa sortie au cinéma, 16ans se sont passés ! 16ans que Ryan Renolds traînait derrière ce projet presque maudit qu’on n’aurait jamais cru voir au cinéma. Pourtant l’inconnu Tim Miller et Ryan Renolds l’ont fait, offrant aux spectateurs l’une des adaptations les plus réussie et un film plein de passion, d’idées et de pop culture.  On ressentait dans Deadpool une certaine passion pour le personnage, une certaine passion pour les super-héros et une grosse dose de second degré. C’était pas dans la finesse certes, mais c’était nouveau et totalement en adéquation avec le personnage.

Deadpool revient donc pour un deuxième opus et cette fois sans Tim Miller qui aurait quitté le navire pour différents artistiques avec Ryan Renolds. L’acteur canadien qui est aussi producteur du film offre donc la réalisation de son petit protégé à David Leitch réalisateur aux multiples casquettes qui est notamment à la tête d’Atomic Blonde. Si Ryan Renolds ne s’est pas totalement entendu sur le devenir du personnage de Deadpool avec Tim Miller, il a gardé son casting; on retrouve donc Morena Baccarin, T. J. Miller, Brianna Hildebrand, Karan Soni et Leslie Uggams. Rejoins par Eddie Marsan, Terry Crews, Zazie Beetz, Julian Dennison, Shiori Kutsuna, Rob Delaney, l’immense Josh Brolin et une grande liste de caméos.

Ce second opus promettait donc d’être une réussite surtout quand on sait qu’il a presque doublé de budget par rapport au premier. Puis en 2017 la Fox a produit Logan, excellent film sur Wolverine, jonglant entre la violence introduit par Deadpool et une très belle histoire de road trip; un film qui vient renforcer notre confiance pour ce Deadpool 2. A tord, sûrement…

Loin de moi l’idée de dire que le film est mauvais. Deadpool 2 a de nombreuses qualités, on y retrouve la passion pour le personnage, les multi-références à la pop culture, beaucoup d’idées de mise en scène mais ce qui en fait ses qualités en fait aussi ses défauts. Si dans le premier opus le comique était au service de l’histoire ici c’est plutôt l’inverse. Beaucoup de blagues, on rigole mais ça devient vite long, lent et parfois de moins en moins drôle. Heureusement les idées de Reynolds arrivent à nous garder au fond de notre fauteuil. L’overdose de références nous perd, dérivant loin de l’idée de base.

Le film perd aussi son fil directeur, incarné par Josh Brolin. Cable devait être le grand méchant de ce nouvel opus, l’acteur qui a incarné merveilleusement Thanos dans Avengers 3 avait ici matière a devenir un personnage emblématique. Mais l’écriture de son personnage en aura voulu autrement si certaines scènes sont captivantes, le personnage lui même se contredit au fur et à mesure de l’histoire et notamment à la fin [#No Spoilers].

Heureusement la B.O. est là pour nous rassurer. Des titres de tous horizons viennent renforcer ce film bancal. Céline Dion signe d’ailleurs l’une de ces musiques sur cette bande originale surprenante et attrayante à la fois.

Le film a certes de quoi plaire mais il reste avant tout une déception, et un film parfois ennuyeux loin d’un premier film survolté. On ressent la patte de Reynolds et ses idées loufoques mais l’ensemble peine à fonctionner, pour un film bancal et inégal.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=NVzmNMiOJmk[/youtube]

[AVIS] No Way Out, le téléfilm « vide-tête » du weekend !

Synopsis:
Un jeune homme évolue au milieu d’un vaste réseau de trafic de drogue. Au volant de camions, il se retrouve vite impliqué dans une escroquerie et doit fuir en Allemagne, sur les gigantesques autoroutes du pays.

2

Les films en sortie VOD sont désormais bien ancrés dans les Festivals de Cinéma. No Way Out (ou Collide en VO) a été projeté lors du 42e Festival de Deauville. Festival où, l’année passée, le Grand Prix du Jury a été décerné à 99 homes (avec Andrew Garfield et Michael Shannon), réalisation de Ramin Bahrani n’ayant pas eu le droit à sa sortie nationale en salle malgré tous les retours positifs. Mais No Way Out, le film de Eran Creevy, est-il aussi bon que 99 homes ? La réponse est non. Mais il n’est pas à jeter à la poubelle non plus !

No Way Out a un énorme point négatif. Et pas des moindres. Le synopsis de départ est d’une banalité sans nom. Pourquoi, pour-quoi, faire ce genre de scénarios vus et revus des dizaines de fois ? Le « beau gosse » gentil qui joue au bad boy avec de l’argent issu du trafic de drogues pour s’en sortir puis qui tombe malheureusement entre de mauvaises mains, mais dont le destin lui fait quand même rencontrer la femme de ses rêves… Sérieusement ? Le mauvais Hollywood par excellence. Tentons quand même l’expérience « No Way Out » au fond de notre fauteuil rouge. Ne perdons pas de temps, les personnages ne sont pas très bien écrits, l’histoire globale est, comme prévu, d’une niaiserie et d’une simplicité à toute épreuve. Pourtant les premières minutes de cette nouvelle réalisation de Eran Creevy commencent bien. On se surprend même à aimer malgré nous cette entrée en matière. Les plans défilent à toute vitesse, le rythme est donné, No Way Out semble dynamique, puissant. Montée d’adrénaline. « C’est quoi cette mise en scène très bien gérée ? ». Et puis soudain, plus rien.

No Way Out propose de nombreuses courses poursuites en voitures (courses toujours effectuées avec des voitures volées par ce bad boy interprété par Nicholas Hoult – sa capacité à voler des véhicules en deux temps trois mouvements devient un vrai running gag). Ces voyages en voiture ressemblent avant tout à des publicités pour les plus prestigieuses marques automobiles. Filmés tantôt de face, tantôt du dessus, les bolides semblent fendre l’air sur des musiques et des lumières plus que vendeuses. Mais passons ce détail de trop… L’entrée en scène spectaculaire de ce film et sa coupure très abrupte sont un moyen de représenter le parcours que va connaître le personnage principal. Ce procédé est finalement très astucieux. Mais à la place d’être malin, No Way Out est moyen. En effet, le reste du film ne vaut vraiment pas le détour.

TT_Autobahn_SD11_10686.CR2

Certaines critiques sont formulées de manière extrêmement rapide par le réalisateur. Une en particulier aurait pu être introduite plus adroitement : le système de santé dans certaines sociétés. Le grand amour du personnage principal, une jeune femme interprétée par Felicity Jones, est malade. Elle a besoin d’une greffe mais elle ne peut pas l’effectuer dans son nouveau pays. Et le manque d’argent ne lui permet pas de régler la situation. C’est pour cela que notre héros va tenter d’obtenir de l’argent pour la sauver. Voilà. Pas de grande précision sur ce sujet qu’il aurait pu être intelligent de développer un peu plus – peut-être en empiétant quelques minutes sur les interminables courses de voiture ? On ne demandait pas un film social, mais la phrase dite par Nicholas Hoult « Tu mérites d’avoir une vie » est tout de même la base de toutes les actions. Il aurait été judicieux de souligner un peu mieux les entraves à la survie de cette jeune femme.

No Way Out n’est pas indigeste, mais si vous trouvez meilleur plat, prenez-le ! Divertissant comme le téléfilm « vide-tête » du weekend. Une sortie en salle aurait été un flop.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=sM69lhuZe9k[/youtube]