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À la découverte de Decorado, un court métrage noir !

La 22e édition de l’Étrange Festival vient d’ouvrir officiellement ses portes avec comme film d’ouverture The Darkness de Daniel Castro Zimbron. Comme chaque année, la séance d’ouverture est précédée d’un court-métrage parfois inédit et savoureux pour les adeptes de « l’étrange ».

Cette année, nous avons pu découvrir Decorado – le décor – en espagnol. Decorado est né des mains de l’illustrateur et réalisateur Alberto Vazquez qui se retrouve ici influencé par le fantastique, l’humour noir et le conte. Présenté à la Quinzaine des Réalisateurs et au Festival d’AnnecyDecorado partage un monde « rêvé » ou « réel » de Arnold, un petit ours, avec sa femme Maria, de Ronald Duck, un acteur déchu tentant de remonter la pente, d’un fantôme pervers, d’un poisson sexy ou encore d’un monstre en manque d’amour.

Ce court métrage d’animation aux textures de gravure est entrecoupé plusieurs fois pendant ses 11 minutes d’un petit « refrain » et de sa planche Decorado.

Rires pré-enregistrés, voix intérieure, rêve, réalité, décors, Alberto Vazquez arrive pendant un court laps de temps à nous plonger dans un monde étrange, glaçant, drôle et noir. Il met un point sur un monde artificiel dans une ampleur de solitude ressentie par Arnold l’ours. La touche sombre dans ce conte qu’il crée intrigue et intéresse.

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Diego Luna nous parle de Mr. Pig !

A l’occasion du Festival Viva Mexico à Paris, nous avons pu rencontrer Diego Luna afin de parler de son dernier film: Mr. Pig, présenté en avant première française. L’occasion pour nous de lui parler du cinéma Mexicain, des thèmes de son film mais aussi de Star Wars Rogue One dont il est l’un des acteurs principaux.

Le film Mr. Pig raconte l’histoire d’un fermier américain (interprété par Danny Glover) traversant le pays avec son cochon en direction du Mexique.


Comment vous est venue l’idée de votre film Mr. Pig ?

C’était il y a trois ans. Je voulais faire un film sur la relation entre un père et sa fille, sur l’idée du père absent qui cherche à renouer les liens avec sa fille. Je m’intéresse particulièrement à la figurine paternelle dans tous les films que j’ai fait. J’ai perdu ma mère à 2ans alors la relation que j’ai avec mon père m’est très chère. Je voulais ainsi dans ce film parler de cette relation paternelle mais avec plus de maturité. Etant moi même devenu père je me suis rendu compte qu’il faut vraiment profiter des instants de vie et pardonner. Les enfants ont besoin de leur père, d’une figure paternelle présente  mais au bout d’un certain temps c’est l’inverse le père a besoin que ses enfants soient là pour l’aider.


Danny Glover interprète le rôle principal de votre film, comment ça s’est passé ? 

Je n’ai pas pensé à lui quand j’ai écrit le scénario. J’avais quelque chose d’autre en tête, quelqu’un de plus proche de mon père. Ma directrice de casting me l’a proposé, j’ai accepté de le rencontrer. Danny était très intéressé par le script, ça lui rappelait son enfance et son propre grand-père éleveur de cochons.  J’ai compris qu’il était fait pour le rôle, qu’il apportait au personnage quelque chose inattendu. Danny est un acteur fantastique, très talentueux. On peut le voir dans la façon dont il se consacre totalement au projet. Et son personnage est très important.


Dans le film, vous privilégiez un angle décalé  pour parler de la frontière du Mexique. Pourquoi ?

Pourquoi ? Parce que pour parler du Mexique, vous devez comprendre la relation entre le Mexique et les USA. Ca a beaucoup d’influence, ça nous définit dans beaucoup d’aspects. C’est la plus longue frontière entre le « Premier Monde » et le « Tiers-Monde » (ou Nord et Sud), et beaucoup de nos problèmes viennent de là. Je pense que souligner ça de manière décalée est plus intéressant, nous mettre dans une situation afin d’évoquer le problème, sans qu’on se focalise totalement dessus.


Et pourquoi un cochon pour expliquer ça ? Vous souhaitiez parler de la condition des animaux dans ce film ?

Ca, c’était juste une folle idée qu’on a eu un jour ! Mais c’était aussi pour parler de notre relation avec les animaux. Nous ne pensons pas à ce qui est derrière tout ce que nous mangeons. Nous ne devons pas oublier nos responsabilités. En tant que consommateurs, nous avons la responsabilité de connaître ce dans quoi nous sommes impliqués.


Vous avez parlé de plusieurs thèmes dans votre film. Quel est celui qui vous tient le plus à cœur?

L’amour d’un père pour sa fille bien sûr, c’est cela le principal sujet, ce qui compte vraiment. Tout le reste fait partie du film, mais le cœur du film, c’est cette relation.


Pensez-vous que le cinéma est plus ouvert aux films qui contiennent un fort message aujourd’hui ?

Je ne pense pas. Cela dépend de qui raconte l’histoire, mais il y a toujours eu des réalisateurs et des producteurs qui ont une intention, une idée derrière ce qu’ils font, qui sont honnêtes avec leurs projets et qui racontent leurs histoires sous une perspective qui leur semble importante. Le cinéma a toujours été un instrument de changement, depuis le premier jour. Il y a beaucoup réalisateurs intéressants aujourd’hui, mais nous ne pouvons pas parler d’un nouveau cinéma.


En France, et dans beaucoup de pays, nous connaissons le cinéma mexicain depuis Cuarón, Guillermo del Toro…

Tout à fait, et aussi Alejandro González Iñárritu… ces gars-là sont des portes ouvertes pour nous tous, ce sont de grandes références. Ils nous font comprendre qu’il n’y a pas de limites, pas de frontières. Tu peux réussir où que tu sois. Ce n’est pas parce que nos films sont mexicains qu’ils ne peuvent pas voyager.


Qu’est-ce que cela vous fait de représenter ce cinéma au festival Viva Mexico ? D’être un ambassadeur du cinéma mexicain ?

Je suis très fier de faire partie de ce mouvement aujourd’hui. Beaucoup de choses se passent en ce moment, il y a beaucoup de jeunes réalisateurs qui font des films au Mexique et qui sont importants. Ce cinéma prend de l’ampleur, de plus en plus de films se font, c’est une industrie très diversifiée aujourd’hui. Je suis content de pouvoir représenter ce cinéma dans le monde et ici en France, montrer de quoi le Mexique est capable, que des talents existent derrière les grandes références que les spectateurs connaissent déjà. C’est aussi une chance de pouvoir faire découvrir au public d’autres films qu’ils n’ont pas l’habitude de voir, ce sont de bons moments pour les réalisateurs.


Vous faîtes partie de ce cinéma en tant que réalisateur mais aussi en tant qu’acteur en participant à quelques films mexicains…

Je suis très fier de faire partie de ce cinéma et de m’assurer qu’il ait de plus en plus d’adeptes. J’ai eu la chance de tourner sous la direction d’Alfonso Cuarón pour Y tu mamá también, de faire une voix dans le film d’animation mexicain La Légende de Manolo, je pense que ce sont surtout des opportunités qu’on me propose que je ne peux refuser. C’est important pour moi en tant qu’acteur de rappeler que le cinéma Mexicain existe et qu’il est en pleine expansion. -ndlr : Les trois derniers réalisateurs Oscarisés sont Mexicains – 


En plus du cinéma mexicain vous jouez dans de très grosses productions (Rogue One, Elysium…) c’est important pour vous de diversifier vos films ?

Oui, je fais souvent des allers-retours. J’ai travaillé aux Etats-Unis, en Europe, au Mexique. J’essaie d’aller là où mon travail me porte et d’éviter de croire que j’appartiens à un endroit en particulier. J’ai la chance en tant qu’acteur de voyager et de découvrir et m’approprier plusieurs réalités. C’est une très bonne chose pour moi en tant qu’acteur. Je peux voyager autant que je veux, je peux découvrir le monde à travers mon travail, ce n’est pas pareil qu’être touriste, c’est une autre vision du monde.


Vous êtes réalisateur, acteur… Comment réussissez-vous à faire autant de choses ?

J’aime tout simplement ce que je fais. Je ne sais pas… J’ai commencé quand j’étais tout petit, ça fait longtemps que je fais ça, et j’ai eu le temps de faire beaucoup de choses. Je suis très chanceux d’avoir toutes ces opportunités.


Dans le futur, pensez-vous vous concentrer sur un métier en particulier, tel que réalisateur ou acteur ?

Là, maintenant, non. Je prends un peu de temps pour moi. J’ai tout juste fini de tourner un autre film, il y a deux autres films à venir, et je me concentre sur l’écriture en ce moment…


Vous avez rejoint l’univers Star Wars avec le prochain Rogue One. Qu’est ce que cela vous fait ?

C’est comme dans un rêve ! J’étais petit et j’ai grandi en regardant ces films et c’est très spécial de pouvoir faire partie de ce monde, et de pouvoir le partager avec mes enfants. On a même des figurines à notre effigie, c’était une expérience incroyable, j’ai vraiment adoré le tournage ! On réalise pas vraiment qu’on fait maintenant parti de l’univers de Star Wars. Que l’enfant qui jouait à Star Wars est devenu une des figurines. C’est étrange, mon fils a joué avec ma figurine.


Dans Rogue One, le personnage principal, Felicity Jones, est une femme. Que pensez-vous de ces nouveaux films qui cassent les codes en mettant par exemple en tête d’affiche personnages féminins forts ?

Je pense que le cinéma d’aujourd’hui doit parler du monde d’aujourd’hui. Le monde est différent maintenant, et je suis content que l’on parle de ces choses-là, de la diversité, de la relation homme/femme, de façon moderne. Le cinéma doit se concentrer sur le monde dans lequel nous vivons.

Mr. Pig n’a pas encore de date pour une sortie française cinéma ou DVD.

Avant Hardcore Henry il y avait Bad Motherfucker!

Alors que le film Hardcore Henry réalisé entièrement en caméra subjective arrive au cinéma, découvrez  » Bad MotherFucker  » du même réalisateur: Ilya Naishuller.  » Bad MotherFucker  » est un clip du groupe Biting Elbows, le groupe du cinéaste.  Sorti en 2013, le clip a rapidement créé le buzz avec ses 40 Millions de vues. Un phénomène qui a permis au jeune réalisateur et musicien de conquérir le grand écran et d’être repéré par Timur Bekmambetov (Wanted: Choisis ton destin, Ben-hur…) et producteur d’Hardcore Henry.

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Clark Spencer nous parle de Zootopie !

Clark Spencer, producteur Disney à qui l’on doit notamment Lilo & Stitch (2002), Les Mondes de Ralph ou encore Volt, star malgré lui était à Paris pour présenter la dernière production Disney: Zootopie.

 » Zootopie est une ville qui ne ressemble à aucune autre : seuls les animaux y habitent ! On y trouve des quartiers résidentiels élégants comme le très chic Sahara Square, et d’autres moins hospitaliers comme le glacial Tundratown. Dans cette incroyable métropole, chaque espèce animale cohabite avec les autres. Qu’on soit un immense éléphant ou une minuscule souris, qu’on soit le predateur ou la proie, tout le monde à sa place à Zootopie ! Lorsque Judy Hopps fait son entrée dans la police, elle découvre qu’il est bien difficile de s’imposer chez les gros durs en uniforme, surtout quand on est une adorable lapine. Bien décidée à faire ses preuves, Judy s’attaque à une épineuse affaire, même si cela l’oblige à faire équipe avec Nick Wilde, un renard à la langue bien pendue et véritable virtuose de l’arnaque dont elle fera son souffre-douleur…  »

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A l’occasion de la venue de Clark Spencer, nous avons eu la chance de voir quelques extraits du film, une dizaine de minutes en tout, qui annoncent un film grandiose. Le film marque aussi la première collaboration entre Disney et la chanteuse Shakira qui interprétera le personnage de Gazelle. Sans plus attendre place aux questions!

Vous avez choisi un lapin et un renard comme personnages principaux, pourquoi pas un éléphant et une sourie ?

Clark Spencer: (Rires) Je pense q’il y a deux raisons à cela. Tout d’abord, renards et lapins sont des ennemis naturels dans la vraie vie, et nous voulions absolument un film avec un rapport proie/ prédateur, deux animaux qui ne s’entendent pas mais qui vont se retrouver à vivre ensemble dans la ville de Zootopia. Et il fallait que ce soit des animaux que les gens comprennent, qu’ils connaissaient. La seconde raison, c’est que le réalisateur Byron Howard adore dessiner des lapins, et Robin des bois et l’un de ses films préférés. Il s’est dit j’adore cette histoire, j’adore ce personnage donc, prenons un renard ! Alors nous avions nos deux personnages principaux.

L’univers de Zootopia est vraiment original, comment avez vous choisi les éléments du décors ?

Clark Spencer: C’est difficile, parce qu’il a tellement de choses différentes. C’est un mélange entre des choses que l’on peut croire réelles, auquel on peu se référer et un mélange d’imagination.Par exemple, pour la création des immeubles, il fallait donner l’impression que c’était une création d’animaux, ça se voit dans les formes,les matériaux naturels, et les fenêtres qui ne sont pas alignées car il y a des animaux de différentes tailles. Si on prête vraiment attention à tous les bâtiments, on voit qu’il sont extrêmement différents, en plus il y a des bâtiments que l’on peut reconnaitre, ( qui réfèrent au monde humain ) , pour pas que ça fasse trop science fiction et que ce soit rattaché à la réalité. C’est vraiment un bon mélange entre des choses que l’on connait et d’autres que l’on ne connait pas. Il y a certaines ch oses que les animaux font :Judy utilise un téléphone,on a jamais vu des animaux faire cela, puis elle bouge son nez d’une façon qui nous rappelle que c’est un lapin.

Pourquoi avoir choisi de collaborer avec Shakira?

Clark Spencer: Nous adorons Shakira, nous sommes de grands fans. Zootopia est comme le monde réel, nous voulions que l’artiste qui participe au projet vienne réellement du monde de la musique, qu’il soit de renommée internationale,et que sa musique marche à travers le monde, c’était une première raison, car elle a une bonne image dans le monde. Une deuxième raison, elle est réellement impliquée dans de nombreuses oeuvres de charité,, elle se soucie vraiment du monde. Nous ne voulions pas choisir une pop star qui ne pensait qu’à son physique. Et Shakira est vraiment une personne sensible, la voix de Gazelle devait être faite par quelqu’un qui la comprendrait. Quand on lui a présenté le film elle est tombé amoureuse de l’histoire, nous sommes tombés amoureux d’elle, et c’est vrai, tout ce qu’elle disait nous nous laissait penser  » tu es le personnage de Gazelle. « 

[Spoiler] Les deux scènes post-générique d’Ant-man expliquées !

Comme à son habitude, Marvel dévoile le futur de sa line-up dans les scènes post-générique de leurs films. Cette fois-ci avec Ant-man dernier personnage à rejoindre les Avengers, deux scènes importantes sont à l’honneur! 

1- Hank Pym dévoile le costume non terminé de la Guêpe à sa fille Hope Van Dyne, incarnée par  Evangeline Lilly. Si on suit la logique, on devrait revoir Evangeline Lilly chez les Avengers sous peu. Il est donc possible que la Guêpe apparaisse aux côté d’Ant-man dans Civil War !

2- Il fallait bien débuter Civil War quelque part et rien de mieux qu’une scène post-générique. On y voit donc Bucky alias le Soldat de l’Hiver assis sur une chaise avec le bras en métal immobilisé. Le Faucon demande à Captain d’avouer à Tony Stark (Iron Man) ce qu’ils savent, ce dernier lui répond que ce n’est pas la meilleure idée, qu’il ne faut pas le dire à StarkLe Faucon répond alors qu’il connait quelqu’un (il parle bien évidemment d’ Ant-man qui rejoint la team de Steve Rogers). Une scène de Civil War ? en tout cas une chose est sûr, Ant-man sera dans la team #Captain pour ce combat qui opposera deux des grands Avengers. La réponse dans Captain America: Civil War le 27 Avril 2016 au cinéma !


Vous retrouverez Ant-man réalisé par Peyton Reed au cinéma le 14 Juillet 2015 !

Lava, le court Pixar plein de musique d’émotions !

Si PIXAR a l’habitude de nous sortir des court métrages poétiques et touchant, LAVA se place en tête de liste. Musique entraînante et histoire touchante, en 7min l’équipe de PIXAR a le temps de vous raconter une histoire, qui plus est une histoire touchante. Après le Parapluie Bleu qui tombe amoureux d’un parapluie rouge dans le court métrage éponyme, Lava raconte l’histoire d’un volcan solitaire qui attend de la compagnie. Une attente en musique sous des airs d’HAWAÏ au youkoulélé, le volcan saura toucher vos émotions avant de voir celles de Riley dans VICE VERSA puisque le court métrage accompagnera le long métrage Pixar.

Il sera d’ailleurs à retrouver dans l’édition DVD / Blu Ray du film (à vérifier) mais n’est malheureusement pas disponible sur internet, cependant écoutez la magnifique musique qui accompagne le court « Lava ».

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=uh4dTLJ9q9o[/youtube]

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=GzZezqJ9VgI[/youtube]