La recette Junkie XL


Junkie XL, de son vrai nom Tom Holkenborg, est un compositeur, musicien et producteur néerlandais, né le 8 décembre 1967 à Lichtenvoorde, Pays-Bas. Il est particulièrement reconnu pour ses compositions électroniques et a travaillé sur la bande sonore de nombreux films à succès. Junkie XL a gagné en notoriété dans l’industrie cinématographique pour ses scores dans des films tels que Mad Max: Fury Road (2015), Deadpool (2016), et Batman v Superman : L’Aube de la justice (2016). Avant de se concentrer sur les bandes originales de films, il avait une carrière réussie en tant que producteur et musicien de musique électronique, célèbre pour son remix de « A Little Less Conversation » d’Elvis Presley.


[AVIS] Alita : Battle Angel (2019) Robert Rodriguez

Alita : Battle Angel
Réalisé par : Robert Rodriguez
Avec : Rosa Salazar, Christoph Waltz, Jennifer Connelly, Mahershala Ali, Ed Skrein
Date de Sortie : 13 Février 2019
Durée : 2h 02min

Synopsis:
Lorsqu’Alita se réveille sans aucun souvenir de qui elle est, dans un futur qu’elle ne reconnaît pas, elle est accueillie par Ido, un médecin qui comprend que derrière ce corps de cyborg abandonné, se cache une jeune femme au passé extraordinaire. Ce n’est que lorsque les forces dangereuses et corrompues qui gèrent la ville d’Iron City se lancent à sa poursuite qu’Alita découvre la clé de son passé – elle a des capacités de combat uniques, que ceux qui détiennent le pouvoir veulent absolument maîtriser. Si elle réussit à leur échapper, elle pourrait sauver ses amis, sa famille, et le monde qu’elle a appris à aimer.

Affiche du film Alita : Battle Angel

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Le nom de James Cameron, l’un des génies du cinéma contemporain, résonne une nouvelle fois dans nos salles pour le plus grand plaisir du spectateur. Alors qu’il prépare intensément les suites d’Avatar, James Cameron revient à la charge avec Alita : Battle Angel adaptation du manga Gunnm créé par Yukito Kishiro. Le projet ne vous dit sans doute pas grand chose mais James Cameron gribouille dessus depuis 2003, année à laquelle il a commencé la pré-production. Si le projet lui tient très à coeur, il n’en est cependant pas le réalisateur, préférant laisser sa place à Robert Rodriguez (Sin City). Trop occupé à travailler sur les suites des célèbres hommes bleus, James Cameron reste cependant présent en tant que producteur et aiguille Rodriguez sur sa vision du film, il lui a d’ailleurs laissé en plus de son scénario 600 pages d’annotations, matière à faire un chef d’oeuvre ! On retrouve également Jon Landau (Titanic, Avatar) aux côtés de Jim -James Cameron- à la production ! Un projet qui en fait saliver plus d’un, un projet hybride entre le cinéma de James Cameron et celui de Robert Rodriguez mélangé aux technologies de pointes que Cameron utilise, c’est vrai qu’il y a de quoi… !

Le moins qu’on puisse dire c’est que ce mélange est hyper savoureux ! On aurait pu redouter un aspect croquignolet de ce film -oui criquignolet, ça existe- mais il n’en est rien. L’adaptation est une réussite et le choix de Rodriguez à la réalisation est pertinent, permettant au film de conserver le côté brut et violent du manga ainsi que d’avoir la violence nécessaire des combats. Il faut dire aussi que la création du personnage d’Alita totalement en numérique est une pure réussite ! Le travail de Weta (Seigneur des Anneaux, Avatar ou encore TinTin) est impressionnant ! Alita est immédiatement attachante et sublimée par la voix (en V.O.) de Rosa Salazar (Bird Box, Le Labyrinthe…), elle nous captive dès les premières minutes comme rarement un personnage principal arrive à nous captiver.

Image du film Alita : Battle Angel
Alita (Rosa Salazar) & Zapan (Ed Skrein)

Alita évolue dans Iron city, une ville où beaucoup d’humains ont recourt à la cybernétique afin d’améliorer leurs capacités physiques et ainsi compenser un handicap. Robot, cyborg et humain s’y côtois dans une ville violente où tout s’achète, offrant une place prépondérante au marché noir et à la pègre. Ainsi son personnage va se découvrir, grâce notamment aux nombreux personnages qui y figurent. Dr Dyson Ido (Christoph Waltz), Chiren (Jennifer Connelly), Vector (Mahershala Ali), Zapan (Ed Skrein), Hugo (Keean Johnson), tous ont leur place dans cet univers bien ficelé et facile d’accès ! Bien que facile sur certains points, on reste tout de même captivé par cette aventure et par l’univers visuel abordé avec justesse par Bill Pope (Spider-man, Matrix…) le directeur de la photographie !

On comprend rapidement la générosité de ce film ! Son univers, ses références et son envie d’offre au public un bon divertissement. Contrairement à d’autres super-productions américaines, on ressent ici la passion du cinéma ! Une passion qui ne peut évidemment venir que des deux côtés. Puisque comme vous le comprendrez dans le film, Alita ne se suffit pas à lui même et s’ouvre à une potentielle suite, une suite qui ne se fera que si le public est au rendez vous !

Si Cameron commence à avoir peur pour ses suites d’Avatar, il a ici préféré prendre aucun risque et offrira une suite si le public l’attend ou l’inverse si le public ne partage pas son avis. Le film est donc frustrant sur ce point, on ne saura sans doute jamais la fin de l’histoire… Alors même si la composition de Junkie XL, le poulain de Hans Zimmer n’est pas incroyable, même si le scénario offre quelques facilités, rien que pour les beaux yeux d’Alita, allez au cinéma et offrez vous la suite qu’on attend tous de pied ferme !

PS: Surtout avec cette fin et l’arrivée d’un acteur qu’on a hâte de retrouver #NoSpoilers

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Tous nos avis sont à retrouver sur Vodkaster !

[AVIS] Mortal Engines (2018) Christian Rivers

Synopsis:
Des centaines d’années après qu’un évènement apocalyptique a détruit la Terre, l’humanité s’est adaptée pour survivre en trouvant un nouveau mode de vie. Ainsi, de gigantesques villes mobiles errent sur Terre prenant sans pitié le pouvoir sur d’autres villes mobiles plus petites.

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Après la trilogie du Hobbit, Peter Jackson, le réalisateur du Seigneur des Anneaux revient doucement au cinéma. Ainsi après quelques années de repos, il revient avec ce Mortal Engines, adaptation de l’univers steampunk de Philip Reeve qu’il a co-écrit et produit préférant laisser les rênes à Christian Rivers technicien effets spéciaux avec qui il a collaboré sur ses films comme le Seigneur Des Anneaux mais aussi King Kong (2005) ou encore Braindead (1992). Son nom est évidemment un excellent argument de communication, mais quand est-il de son travail de producteur et de scénariste sur Mortal engine ?

Mortal Engines trouve une sorte de facilité au milieu de nombreuses idées maladroites. Le film est une sorte de soupe mélangeant le Seigneur des anneaux, Star wars et Mad Max, mais ne parvient pas totalement à trouver sa propre personnalité. Il faut dire aussi que l’univers est bien chargé… les scénaristes veulent en dire trop en à peine deux heures, qu’elle est le résulat ? Des sous intrigues bâclés, des personnages laissés sur le carreaux et des actions bancales.

Lorsque vous entamer une saga avec un nouvel univers, des nouveaux personnages et les nouvelles lois qui régissent cette univers, il faut les communiquer efficacement au specteur sans sauter les étapes sinon vous brisez ce que l’on appel la “suspension consentie de l’incrédulité”. La définition de ce terme un peu barbare est néanmoins très simple et commune à tous : opération mentale qui consiste à accepter de vivre un rêve ou une fiction comme s’il s’agissait de la réalité, pour mieux ressentir ce que pourrait être la situation évoquée. Sauf que Mortal engines ne nous laisse pas le temps et bâcle certaines sous intrigues et certains personnages pour faire avancer l’histoire. Et oui caler 300 pages d’un roman dans un film de deux heures n’est pas chose facile. Le résultat, lorsqu’un film n’est pas totalement repensé pour l’écran, c’est un film qui n’accroche pas. C’est le cas de nombreux blockbuster holywoodiens, on vout balance un univers dans la tronche avec tout ses codes que vous devez ingérer en à peine 40 min.

C’est bien dommage puisque malgré ça on remarque une touche artistique interessante. Visuellement réussi le film s’ouvre pourtant dans une atmosphère très intense et nous accroche réellement pendant les 15 premières minutes pour tomber après dans un blockbuster fade et sans saveur comme nombreux autres; aux multiples erreurs et surtout au côté grand public qui ici lui fait défaut. Même si c’est produit par Peter Jackson, le talent du grand Hugo Weaving ne fait pas la différence avec son personnage malheureusement caricaturé. C’est pareil pour tout le casting et ne parlons pas du personnage de Leila George qui incarne Katherine Valentine la fille de Thaddeus Valentine (Hugo Weaving), un personnage totalement inexploité qui souffre comme le film de l’envie de trop en faire et d’une extrême sensation de fadeur. A l’image des costumes, trop propres par rapport à l’ambiance du film, ce qui n’est certes un détail mais qui reste totalement explicite quant à la fadeur du film.

Mortal Engines avait un potentiel mais l’idée d’en faire une saga ni trop sombre ni trop apocalyptique en fait un blockbuster populaire mais fade et sans grand intérêt. Décidément les talents de Peter Jackson s’effacent… Grand argument marketing, même s’il n’a plus rien à prouver il serait temps de nous surprendre à nouveau, on l’espère avec le prochain Tintin qu’il réalisera avec Steven Spielberg à la production. Christian Rivers quant à lui propose un film visuellement intéressant à l’univers post apocalyptique inexpliqué mais à moitié réussi. Un film qui ne ne propose rien de nouveau si ce n’est un énième blockbuster qui se plante sur son scénario surchargé et mal exploité, un projet qu’il vaudrait mieux effacer de l’ardoise producteur de Peter Jackson qui a pourtant son nom sur toutes les affiches.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=UNmosCpayH4[/youtube]