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[AVIS] Alita : Battle Angel (2019) Robert Rodriguez
Alita : Battle Angel
Réalisé par : Robert Rodriguez
Avec : Rosa Salazar, Christoph Waltz, Jennifer Connelly, Mahershala Ali, Ed Skrein
Date de Sortie : 13 Février 2019
Durée : 2h 02min
Synopsis:
Lorsqu’Alita se réveille sans aucun souvenir de qui elle est, dans un futur qu’elle ne reconnaît pas, elle est accueillie par Ido, un médecin qui comprend que derrière ce corps de cyborg abandonné, se cache une jeune femme au passé extraordinaire. Ce n’est que lorsque les forces dangereuses et corrompues qui gèrent la ville d’Iron City se lancent à sa poursuite qu’Alita découvre la clé de son passé – elle a des capacités de combat uniques, que ceux qui détiennent le pouvoir veulent absolument maîtriser. Si elle réussit à leur échapper, elle pourrait sauver ses amis, sa famille, et le monde qu’elle a appris à aimer.

Le nom de James Cameron, l’un des génies du cinéma contemporain, résonne une nouvelle fois dans nos salles pour le plus grand plaisir du spectateur. Alors qu’il prépare intensément les suites d’Avatar, James Cameron revient à la charge avec Alita : Battle Angel adaptation du manga Gunnm créé par Yukito Kishiro. Le projet ne vous dit sans doute pas grand chose mais James Cameron gribouille dessus depuis 2003, année à laquelle il a commencé la pré-production. Si le projet lui tient très à coeur, il n’en est cependant pas le réalisateur, préférant laisser sa place à Robert Rodriguez (Sin City). Trop occupé à travailler sur les suites des célèbres hommes bleus, James Cameron reste cependant présent en tant que producteur et aiguille Rodriguez sur sa vision du film, il lui a d’ailleurs laissé en plus de son scénario 600 pages d’annotations, matière à faire un chef d’oeuvre ! On retrouve également Jon Landau (Titanic, Avatar) aux côtés de Jim -James Cameron- à la production ! Un projet qui en fait saliver plus d’un, un projet hybride entre le cinéma de James Cameron et celui de Robert Rodriguez mélangé aux technologies de pointes que Cameron utilise, c’est vrai qu’il y a de quoi… !
Le moins qu’on puisse dire c’est que ce mélange est hyper savoureux ! On aurait pu redouter un aspect croquignolet de ce film -oui criquignolet, ça existe- mais il n’en est rien. L’adaptation est une réussite et le choix de Rodriguez à la réalisation est pertinent, permettant au film de conserver le côté brut et violent du manga ainsi que d’avoir la violence nécessaire des combats. Il faut dire aussi que la création du personnage d’Alita totalement en numérique est une pure réussite ! Le travail de Weta (Seigneur des Anneaux, Avatar ou encore TinTin) est impressionnant ! Alita est immédiatement attachante et sublimée par la voix (en V.O.) de Rosa Salazar (Bird Box, Le Labyrinthe…), elle nous captive dès les premières minutes comme rarement un personnage principal arrive à nous captiver.

Alita évolue dans Iron city, une ville où beaucoup d’humains ont recourt à la cybernétique afin d’améliorer leurs capacités physiques et ainsi compenser un handicap. Robot, cyborg et humain s’y côtois dans une ville violente où tout s’achète, offrant une place prépondérante au marché noir et à la pègre. Ainsi son personnage va se découvrir, grâce notamment aux nombreux personnages qui y figurent. Dr Dyson Ido (Christoph Waltz), Chiren (Jennifer Connelly), Vector (Mahershala Ali), Zapan (Ed Skrein), Hugo (Keean Johnson), tous ont leur place dans cet univers bien ficelé et facile d’accès ! Bien que facile sur certains points, on reste tout de même captivé par cette aventure et par l’univers visuel abordé avec justesse par Bill Pope (Spider-man, Matrix…) le directeur de la photographie !
On comprend rapidement la générosité de ce film ! Son univers, ses références et son envie d’offre au public un bon divertissement. Contrairement à d’autres super-productions américaines, on ressent ici la passion du cinéma ! Une passion qui ne peut évidemment venir que des deux côtés. Puisque comme vous le comprendrez dans le film, Alita ne se suffit pas à lui même et s’ouvre à une potentielle suite, une suite qui ne se fera que si le public est au rendez vous !
Si Cameron commence à avoir peur pour ses suites d’Avatar, il a ici préféré prendre aucun risque et offrira une suite si le public l’attend ou l’inverse si le public ne partage pas son avis. Le film est donc frustrant sur ce point, on ne saura sans doute jamais la fin de l’histoire… Alors même si la composition de Junkie XL, le poulain de Hans Zimmer n’est pas incroyable, même si le scénario offre quelques facilités, rien que pour les beaux yeux d’Alita, allez au cinéma et offrez vous la suite qu’on attend tous de pied ferme !
PS: Surtout avec cette fin et l’arrivée d’un acteur qu’on a hâte de retrouver #NoSpoilers
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[AVIS] Tulip Fever (2018) Justin Chadwick
Tulip Fever
Réalisé par : Justin Chadwick
Avec : Alicia Vikander, Dane DeHaan, Christoph Waltz, Zach Galifianakis, Judi Dench, Cara Delevingne
Date de Sortie (uniquement en VOD) : 12 Juillet 2018
Durée : 1h 47min
Synopsis
Amsterdam – 1636.
La ville est plongée dans une fièvre spéculative autour du commerce de la tulipe.
Un riche marchand décide d’engager un célèbre portraitiste pour immortaliser la beauté de sa jeune femme. Au premier coup de pinceau, une passion dévorante débute entre la jeune Sophia et le séduisant peintre.
Alors qu’une liaison torride et fougueuse s’installe, les jeunes amants cherchent à se débarrasser du mari envahissant et à s’enfuir. Une soif de liberté qui aura un prix, aussi précieux que celui d’une tulipe..

Alors que le film est sorti en 2017 dans le salles américaines, Tulip Fever arrive presque un an après en France, sur la plateforme de E-Cinéma, gage de qualité. Il faut dire aussi que sur le papier, Tulip Fever a tout d’un grand film comme son réalisateur Justin Chadwick qui a notamment réalisé Mandela : Un long chemin vers la liberté ou encore Deux sœurs pour un roi où il a pu diriger Natalie Portman, Scarlett Johansson, Benedict Cumberbatch, Mark Rylance, Eric Bana, Kristin Scott Thomas, Eddie Redmayne, Andrew Garfield, Juno Temple ou encore Alfie Allen de Game Of Thrones. Il revient ici avec un nouveau casting d’exception à commencer par la tête d’affiche, la magnifique Alicia Vikander qu’on retrouve aux côtés de Dane DeHaan, Christoph Waltz, Zach Galifianakis, Judi Dench, Jack O’Connell, Holliday Grainger, Tom Hollander sans oublier Cara Delevingne. Une production anglo-américaine qui devait avoir comme acteurs titres Jude Law et Keira Knightley dirigés par John Madden. L’histoire en aura voulu autrement mais de nombreux acteurs connus ont été rattachés au projet, Tulip Fever n’a cependant pas fait parlé de lui, passé inaperçu à de nombreux festivals.
Pourtant en plus d’avoir un casting impressionnant et un réalisateur talentueux, Tulip Fever a aussi matière à créer un univers des plus intéressants. En effet le film s’intéresse à la tulipomanie ou plus communément appelé la « crise de la tulipe » dans les années 1600. Une partie de l’histoire méconnue qui est pourtant retranscrite ici avec réalisme et réussite. D’ailleurs l’ambiance d’époque est tout aussi réussie, les décors, les costumes tout fonctionne et nous immerge dans cette crise hollandaise, la bourse de la tulipe. Alors qu’est-ce qui ne fonctionne pas me diriez vous ?

Sophia Sandvoort interprétée par Alicia Vikander est à table face à son mari Cornelis Sandvoort (Christoph Waltz)
Et bien si les acteurs ont prouvé de nombreuses fois leur talent, ils sont ici loin de leurs capacités. Sans pour autant être mauvais ils ne transcendent jamais l’écran quitte à se noyer dans une sobriété qui leur fait défaut, un défaut qui est aussi créé par les personnages parfois mal aboutis. Cependant l’atmosphère historique du film nous empêche de tourner de l’œil et nous garde au centre d’un XVIIe siècle fleuri. C’est beau c’est bien et la bande son de Danny Elfman monte un peu plus le niveau nous faisant oublier un peu ce jeu monotone.
Mais Tulip Fever n’évoque pas pendant deux heures la crise des Tulipes mais s’en sert comme toile de fond pour parler de deux romances croisées, l’histoire principale donc. Sans doute ce qui marche le moins dans le film… ou du moins ce qui est le plus ennuyeux. L’alchimie fonctionne mal entre les personnages et la sobriété du jeu se retrouve dans des romances sans grande originalité. Il n’y a ici que le cadre qui change des romances habituelles, un cadre qui en fait tout le charme de ce film d’époque. Le film tombe ainsi dans une romance facile où quelques éléments tentent de déstabiliser nos amoureux croisés mais vous connaissez déjà la fin… Pourtant Tom Stoppard le scénariste, en est pas à son coup d’essai et son Oscar pour Shakespeare in Love n’a pas fait la différence. Il nous offre ici un récit des plus classique. Sans doute des soucis qui viennent de l’adaptation elle même, puisque le film est tiré du roman Le Peintre des vanités écrit par Deborah Moggac.
Tulip Fever offre au spectateur qu’une très belle reconstitution historique à se mettre sous la dent, sinon une simple romance de plus aux acteurs connus… Classique ! Surement pas un film que vous retiendrez malgré son beau potentiel.
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[AVIS] Big Eyes (2015) Tim Burton
Dans les années 50, Margaret Keane révolutionne l’art avec ses portraits aux yeux immenses. Mais son mari s’approprie son travail et devient une célébrité. Elle doit alors se battre pour récupérer son identité et sa liberté. 🎨👀
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